Ubi Caritas et Amor, ubi Caritas Deus ibi est.
La Passion de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Marc (15, 39 – 47)
Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat, Joseph d’Arimathie intervint. C’était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l’audace d’aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l’interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps. Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée du tombeau. Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.
Quelques orientations pour le partage en groupes:
Beaucoup de femmes sont présentes dans ce texte ; que font-elles ? que penser de leur attitude ?
Seuls deux hommes interviennent : le centurion romain et Joseph d’Arimathie. En quoi la parole du centurion est-elle importante ? Que signifie-t-elle ? Que fait Joseph ? Était-ce facile pour lui ? En quoi son geste est-il important ?
Au cours du Triduum Pascal marqué par de grandes célébrations, le Samedi Saint a une place singulière ; comment le vivons-nous ? Que pouvons-nous faire pour ceux, proches de nous ou très éloignés, qui semblent vivre la douleur et le désespoir d’un Samedi sans fin ?
Merci de préparer une intention de prière, une question, une attitude ou une parole que vous souhaitez transmettre au groupe.
Méditation
[…] Ainsi la bienheureuse Vierge avança dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l’union avec son Fils jusqu’à la croix où, non sans un dessein divin, elle était debout, souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d’un cœur maternel à son sacrifice, donnant à l’immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour, pour être enfin, par le même Christ Jésus mourant sur la croix, donnée comme sa Mère au disciple par ces mots : «Femme, voici ton Fils ».
Lumen Gentium N°58 (novembre 1964)
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger.
Mt 11, 28-30